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Mon blog-notes (et celui d'Abysse)
27 mars 2014

Mon musée idéal. 1 : Miro

miro_baigneuse1924

C'est « la semaine des musées sur Twitter ». Belle occasion en cette période électorale de faire une pause. En toute modestie, je me permets donc de livrer au monde (oui, soyons ambitieux) ce qu'est mon musée idéal, ou imaginaire, comme vous voudrez.

Miro (pardon, mon humble et antique clavier ne me permet pas de placer l'accent adéquat sur le « o ») est tout en haut de ce palmarès personnel. Et depuis longtemps.

J'ai toujours été séduit, transporté, captivé par le peinte catalan (1893-1983). Etant peu instruit en matière d'histoire de l'art, je confesse qu'avec Miro, il n'y a à mes yeux aucune initiation nécessaire. Le peintre nous prend par la main. On résiste ou on se laisse faire. Moi, je fonce. Miro, c'est la traduction picturale de l'essence même de la poésie : une forme d'appel à la révolution intérieure, une forme d'appel et d'invitation à l'absolu.

Chez lui, je distingue la pureté des rêves d'enfance comme le désarroi des insomnies de l'âge adulte que l'on repeint, c'est le mot, que l'on recouvre de la couleur du ciel ou de la mer. Et plus spécifiquement, bien sûr, quand Miro nous plonge dans le « bleu ». Cette baigneuse date de 1924. Ses monochromes (le triptyque le plus fameux) est d'après guerre (la seconde). Belle permanence.

Mais que sont alors ces personnages ou objets (dans cette Baigneuse, plus identifiables, plus figuratifs que dans d'autres oeuvres) ?

Des ponctuations ? Des signes de vie, de langage, des rappels à la réalité ou de la réalité (la réalité réelle ou la réalité rêvée ou inconsciente _ Miro fut une figure de proue du surréalisme _) ?

Moi, je parviens à les lire, comme les lettres d'un alphabet qui m'apaise et me réjouit.

Miro, tes tableaux sont comme des livres de chevet, comme des poèmes appris par coeur que l'on dit en marchant dans la nuit ou sur la plage des étés d'hier et de demain.

Miro. Miro. Miro.

Dans tes tableaux, je vois les yeux de ma vie et les yeux de ceux que j'aime et qui m'aiment. Merci Miro.

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